Houellebecq-Lévy :"Ennemis Publics", par ici la monnaie!

Publié le par l&a

Quand un philosophe de comptoir, parasite de tous les pouvoirs médiatico-politiques et un écrivaillon pédophile et xénophobe s'allient pour publier un objet ultra-marketé, on obtient un vide cosmo-galactique même pas digne d'une discussion d'après-match de foot de seizième division...
BHL, l'éternel incompris, l'éternel juif persécuté se lance une nouvelle fois dans des tirades grandiloquentes sans grand intérêt, Houellebecq joue à merveille son rôle de nihiliste de pacotille... Ils se lamentent, les pauvres, d'être attaqués de toute part par ces journalistes incultes, ces "sous-hommes", comme le dit Lévy - pour un juif persécuté, ces termes rappellent de fâcheux souvenirs - ce système dont ils se sont si bien servis et dont ils se servent encore avec ce torchon qui leur fera le millionnième honneur de pourrir les écrans de télévision.
L' "oeuvre" de ces fossoyeurs de la littérature exercent une attirance perverse: on les hait, mais on veut les lire, histoire de voir jusqu'où ils vont aller dans leur médiocrité. On est servi ici dans cet échange qui se lit en quelques heures, après plusieurs passages aux chiottes. Ca se lit comme ça, ces bouquins, en passant, en faisant passer... Et souvent, on rit. On rit de les voir se comparer à l'incomparable - Baudelaire, Sartre, Cocteau... - on rit - jaune - de les voir s'apitoyer sans cesse sur eux-mêmes en oubliant que derrière l'écran, il y a les vrais miséreux, ceux qui ont le droit de s'apitoyer.
Cet échange narcissique et pompeux, quand on oublie de rire, est à dégueuler, sans plus: malgré leur médiocrité, malgré leur statut de pseudo-incompris, ces deux-là n'auront jamais de problèmes pour boucler leur fin de mois ni pour vendre leur merde grâce aux puissants réseaux d'amis qu'ils comptent dans la presse, dans la politique, partout.
Leur exercice exhibitionniste n'est donc rien d'autre, outre une excellente pompe à fric, qu'un ramassis de platitudes elevées au rang de pensées. Comme toute leur "oeuvre".
Et Charles Muller de Chronicart le dit bien mieux que moi.


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